Le neurofeedback EEGq est basé sur l'enregistrement et l'analyse de l'activité électrique du cerveau. Cette activité révèle en temps réel au sujet qui s’entraîne certains processus psychiques essentiels qui ne sont habituellement pas conscients et qui échappent à son contrôle. Le NeuroFeedBack constitue ainsi une sorte de miroir : en visualisant son activité, le cerveau apprend à les modifier.
Le feed-back est bien reconnu pour conditionner l'existence de tout organisme dans la nature. Il est aussi un moyen d'autorégulation et d’amélioration de tous les systèmes d’apprentissage
Le biofeedback constitue une catégorie de méthodes plus large. Elles utilisent le feed-back de divers signaux physiologiques, par exemple l'activité électrique des muscles (EMG), la tension de la vessie, l'activité électrique de la peau (EDA/GSR), ou la température du corps. Ces techniques sont utilisées dans le traitement médical ou la rationalisation des fonctions de l'organisme représentées par ses signaux.
Le neurofeedback EEG appartient aux méthodes les plus recherchées du biofeedback. En utilisant les signaux provenant directement du Système Central Nerveux, il agit sur l’ensemble des fonctions physiques et psychiques.
L’entraînement se fait par un apprentissage basé sur le retour visuel et auditif des paramètres déterminés par l’EEGq, en fonction des comportements physiques et/ou de l’état psychologique du sujet. Le résultat de cette analyse vise à mieux contrôler le fonctionnement du cerveau, pour l’amener à corriger volontairement ses dysfonctionnements, selon les besoins. L’objectif est l’optimisation du potentiel mental, afin de gagner en bien être et épanouissement personnel et professionnel.
Cela dépend des protocoles établis à la suite de l’évaluation initiale. Mais le plus souvent on peut citer:
Non. L’entraînement agit principalement sur le potentiel mental, et les réactions au stress. Mais ces concepts étant à l’origine d’un grand nombre de problématiques, le champ d’application du neurofeedback est néanmoins très vaste.
Quelques exemples choisis:
Pour vous, si vous sollicitez intensément vos capacités cérébrales dans votre travail ou votre vie personnelle. Si vous vous trouvez fréquemment confronté.e à des défis. Si vous être soumis.e de façon excessive au stress. Suivent quelques exemples :
Les études prouvent qu'environ 90% des sujets constatent l’effet positif de l'entraînement en neurofeedback. Celui-ci est nuancé individuellement, du plus ténu au plus fort. Pour certaines personnes, le bénéfice est déterminant, conditionnant un retour à la vie normale. Des opinions exprimées subjectivement sont confirmées par les examens objectifs d’indicateurs mesurables, tels que la fluidité notionnelle, le nombre d'erreurs commises, l'habileté visuelle et auditive, les résultats scolaires. Certains examens indiquent aussi une augmentation du QI.
L'entraînement vous sera déconseillé si vous :
Au minimum il faut compter quelques séances, réparties 1 ou 2 fois par semaine. Parfois pour obtenir des effets significatifs et durables on peut établir plusieurs protocoles, séparés par des évaluations. Les meilleurs résultats sont obtenus lors de la pratique régulière et constante, comme pour un entraînement sportif.
Il peut être fait recours au neurofeedback ponctuellement, avant une réunion importante, une augmentation temporaire d’activité professionnelle, un examen ou une épreuve sportive, ou après un pic de stress.
La perception des effets se fait en plusieurs étapes. Au début beaucoup de sujets ressentent une excitation de la nouveauté, qui n’est pas l’objectif principal recherché et qui disparaît au bout de quelques jours. Dans un deuxième temps il est fréquent que l’état général s’améliore, avec des sentiments de calme, de satisfaction, clarté d’esprit entre autres ressentis lors de l’entraînement et dans les heures qui suivent. L’objectif principal de l’entraînement est atteint dans un troisième temps, se traduisant par une amélioration régulière des fonctions psychiques ciblées par le protocole. Avec le temps cette amélioration se consolide et a des répercussions dans tous les domaines de la vie quotidienne, en devenant un nouvel état naturel.
Le praticien s’occupe de la partie la plus technique, constituée par l’établissement du protocole personnalisé, le placement des capteurs et le réglage des mesures ciblées lors de l’entraînement. Pendant la séance il n’y a aucune difficulté, il suffit de se concentrer sur le déroulement d’une vidée et/ou d’une musique, parfois en réalisant des tâches simples sollicitant l’attention visuelle ou sélective.
Le neurofeedback doit toujours être effectué par un praticien professionnel habilité à utiliser l'appareil qu’il emploie. Les sujets souffrant d'épilepsie ou de schizophrénie ne devraient pratiquer le neurofeedback qu'en présence de leur thérapeute. Le neurofeedback n'est pas indiqué chez les enfants de moins de 6 ans, la construction inachevée de leur cerveau frontal ne leur conférant pas encore la capacité de concentration minimale requise.
Il arrive parfois que le sujet soit en proie à une excitation nerveuse passagère. Dans ce cas il faut raccourcir les séances, les effectuer plus rarement ou plus tôt dans la journée, voire arrêter l'entraînement.
Aucun type d’onde n’est le meilleur dans l’absolu, la présence de toutes les ondes est souhaitable partout dans le cerveau. Selon l’âge du sujet, ce sont les proportions relatives et la localisation de ces ondes qui importent.
Par exemple, les ondes Thêta dominent le cortex dans les phases de sommeil sain et réparateur. Mais un excès de ces ondes en état de veille peut être à l'origine d'un trouble des capacités attentionnelles…
En revanche, une dominance des ondes Alpha est souhaitable dans la partie postérieure du cortex, lors d’un état de calme concentration. Elles apportent des effets physiologiques favorables, et jouent un rôle essentiel dans l’activation des ondes plus rapides.
Enfin, beaucoup plus que la présence des ondes respectives dans les diverses zones fonctionnelles du cerveau, c’est leur capacité à changer en fonction du contexte qui détermine la qualité du fonctionnement cérébral.